dimanche 1 mars 2009

COMMENTAIRE D'ACTUALITE

Bonjour,

Deux sujets ont dominé l'actualité ces derniers temps:

_ Les Antilles
_ L'Université.

Les Antilles

1) la situation est devenue quasi-insurrectionnelle aux Antilles.
C'est le point d'arrivée d'une situation déjà dégradée depuis un certain temps.
2) On peut observer certaines anomalies redoutables: comment un communiste ou quasi-communiste peut être directeur adjoint de l'emploi sur les îles, quand on connaît historiquement l'incompétence des individus de cette obédience. En revanche, il brille dans tout ce que peut faire un communiste: agitation, menées quasi-insurectionnelles, blocage de l'économie de la région,etc... On doit éviter de nommer à de tels postes de tels individus.
Par ailleurs, les fauteurs de troubles, ceux qui empêchent les commerçants de travailler doivent être sévèrement punis. La République ne peut pas tolérer de pareil comportements.
3) L'Etat doit jouer son rôle et veiller à ce qu'une solution "juste" soit trouvée au conflit.
Les patrons antillais sont soumis à la concurrence comme tous les patrons et ne peuvent pas jouer dans l'économie mondiale avec des charges plus élevées que les autres.
Le niveau de vie aux Antilles est plutôt meilleur que dans le reste des Caraïbes. La loi de départementalisation de 1946 (ou 1947) a été la source d'un essor économique remarquable des îles, comme le rapporte Philippe Nemo dans un article dans le Figaro cette semaine. Des modifications sont peut-être à apporter à cette loi pour tenir compte des évolutions, mais cela ne peut se faire que dans le calme.
L'Etat devra trouver des solutions "justes" et efficaces pour qu'elles soient pérennes. Ce ne seront sans doute pas celles des braillards, des agitateurs plus préoccupés par leurs intérêts personnels (il s'agit souvent de syndicalistes de la fonction publique) que par l'avenir des îles. Les solutions retenues devront avoir pour effet de "booster" l'économie et de permettre à un maximum de jeunes de trouver un emploi, voire de créer leur entreprise sur place.

L'Université

Madame Pécresse affronte un mouvement dont elle ne pourra pas se sortir, tant les causes sont en amont du problème qu'elle affronte.

En fait, elle s'enfonce dans une problématique qui n'est pas vraiment en rupture avec l'idéologie socialiste.
Elle affronte une Université qui fait les frais de la perte de sélectivité du diplôme qui y conduit, c'est-à-dire le baccalauréat.
Certes, jusqu'au milieu des années 1970, l'enseignement n'était pas assez démocratisé en France, mais dans les années 1980, sous le règne socialiste, nous avons dérapé dans le sens inverse.
Quand Jean-Pierre Chevènement, soutenu par le politicard François Mitterand, a mis en avant en 1983 l'objectif méphitique de 80% d'une classe d'âge au bac, le vers a été introduit dans le fruit.
En fait, on leur aurait dit que 75% des employés japonais avaient le bac. Ils auraient décidé, sans plus de vérifications, de l'appliquer à la France en arrondissant à 80%.
Cepandant, après vérifications, ce que je tiens d'un ancien haut fonctionnaire de l'Education Nationale, il s'agissait d'un diplôme de fin de 1ère. Donc si nous ajoutions les BEP, qui sont des diplômés Brevet des Collèges+2, nous arrivons facilement à 75% d'une classe d'âge. Donc toute l'agitation qu'on déploie actuellement sur l'objectif socialiste de 80% d'une classe d'âge au bac est sans fondement. En trafiquant et remontant les notes, on plafonne à 62%, alors qu'en ne trafiquant pas on serait à 50%, en comptant les bacs professionnels.
Avec 50% d'une classe d'âge au bac, dont la moitié en bac professionnel, qui n'auraient accès à l'enseignement supérieur qu'en cas de mention, l'engorgement de l'Enseignement Supérieur français prendrait fin, les étudiants qui y seraient admis seraient correctement encadrés, disposeraient de moyens suffisants et trouveraient des emplois sans problèmes.
Savez-vous qu'actuellement, en psychologie, c'est-à-dire sur 5 à 6 ans d'études, il y a plus d'étudiants que de psychologues en activité (sur 35 à 40 ans), c'est-à-dire au bas mot 4 ou 5 fois trop d'étudiants (en tenant compte de ceux qui trouvent des débouchés dans des professions connexes: RH, métiers sociaux...). Il en est de même dans l'ensemble des facultés de Lettres et de Sciences Humaines. Mêmes des spécialités à priori plus porteuses connaissent dans un moindre mesure le même problème.
C'est donc dès les classes de troisième et seconde que doit s'installer un processus d'orientation-sélection qui conduise à des formations conduisant à l'emploi.
Des gaspillages, qui se chiffrent à plusieurs milliards d'euros par an seraient évités, dans une période où les finances publiques sont en si mauvais état.
Par contre, c'est aux élites, notamment à l'Etat, de faire en sorte que toute personne puisse vivre correctement en France, quel que soit le niveau d'études atteint. Les "élites" ont une responsabilité majeure dans ce domaine. Nous touchons là des problèmes qui seront abordés dans d'autres messages.
Bonne semaine.
Pierre GODICHEAU

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour, apparemment on peut faire des commentaires sur votre blog à condition d'avoir un compte quelque part (Google, Typepad, etc.) mais on ne peut pas commenter en laissant simplement une adresse email. Vous pouvez probablement changer cela dans les paramètres du blog. Quelques avis par ailleurs : je vous recommande de faire un article différent par sujet (Antilles et université séparés, donc). Celui sur les Antilles est insuffisamment factuel : la dénonciation de l'incompétence des communistes et l'appel à de sévères punitions de l'Etat sont des effets rhétoriques qui donnent une impression de manque de sérieux ("y'a qu'à, faut qu'on"). Je suppose que les notes de conjoncture que vous savez rédiger sont plus factuelles. Attention aussi aux coquilles de vocabulaire (définition de "méphitique" ? Ver/vers). Bon courage !