samedi 28 mai 2016

MANQUE DE RESULTATS

L'agitation et les blocages qui ont eu lieu ces derniers jours, notamment à propos de la loi Travail, sont caractéristiques d'un gouvernement en manque de résultats.
Comme depuis mai 2012, les 4/5 des mesures économiques prises par les gouvernements hollandiens ont été défavorables à la croissance, les mesures désespérées, trop tardives pour rétablir la situation, prises maintenant, ne trompent plus personne.
Hollande et ses sbires sont aux abois, mais les oppositions sont-elles prêtes et, surtout, sont-elles à la hauteur?
That is the question!

vendredi 20 mai 2016

SCENES DE VIOLENCES

J'ai l'âge à avoir connu mai 1968 et, quelque part, des vidéos que j'ai visionnées me rappellent la situation de l'époque. Quand un pays est mal gouverné, de telles scènes finissent par se produire. L'incompétence de Hollande est telle qu'il n'y a pas de surprise.
Du temps de de Gaulle, c'était plus fin, mais en même temps plus pernicieux. Le Général a une telle stature de "Commandeur" que peu osent s'y attaquer.
Sur l'Algérie, il s'est loupé, mais j'étais trop jeune pour l'avoir vécu. En revanche, en 1968, j'ai eu l'occasion de vivre personnellement les prémices des évènements. Fils d'agriculteurs, aîné de 7 enfants, je n'avais pas pu obtenir de bourses à mon entrée à l'Université en 1967. J'étais allé en auto-stop, avec un collègue à moi, fils d'ouvrier qualifié, dans la même situation, à Nantes au rectorat pour avoir des explications. Nous avons été reçus par une fonctionnaire de base, qui, comme une conne, me demande de décliner mon identité (comme à un barrage de gendarmerie), profession des parents, etc... Quand je lui ai dit que j'étais fils d'agriculteur, elle m'a répondu "Ah, vous êtes riche!" et pour les Bourses, bernique. Quand vous avez été premier de classe pendant tout le secondaire, çà fait mal, très mal.
Toujours est-il qu'avec de tels cons, 2 mois plus tard, en mars 1968 (je n'y étais pas, j'étais à Angers), 3 000 étudiants en colère ont envahi le rectorat et ont tout dévasté. Ce furent les premiers évènements de 1968, a peu près concommitants à ceux de Nanterre.
A la suite de cela, j'ai plutôt viré à gauche. 2 ans après, j'ai pu avoir des Bourses (ce con de de Gaulle était parti).
Quand le test Lewino est paru en 1986, j'ai tout compris. La compétence est de Droite et la critique à faire de de Gaulle n'était pas de gauche, mais de Droite (ce que je fais dans mon livre).
C'est pour cela que je dis aux gaullistes qu'ils peuvent aller se faire foutre. Quand on est nul en économie, on reste chez soi. En 1968, il n'y avait que 600 000 étudiants en France, alors que maintenant il y en a au moins 2,5 millions et de Gaulle n'a pas été foutu de trouver les quelques centaines de millions de francs nécessaires pour permettre à 200 000 enfants du peuple français de poursuivre leurs études.
Plus tard, à Nantes, quand j'ai vu les fils de nababs africains, replets et luisants, avec leurs voitures de sport, qui percevaient doubles bourses de la part du gouvernement français et de leur gouvernement, j'ai commencé à comprendre.
Donc, les gaullistes, à la niche, vous avez participé à couler la France depuis 40 ans. Il y a plus compétents que vous: laissez-nous faire. Moi, au moins, je sais faire des additions!

mercredi 18 mai 2016

MANIFESTATION POLICIERE

Ce midi, je suis allé place de la République. La place était bouclée par la Gendarmerie mobile. Théoriquement pour "protéger" les policiers contre des agressions des casseurs! Je leur ai dit que je n'étais pas dupe et que je pensais plutôt que c'était plutôt pour éviter que les citoyens puissent discuter avec les forces de l'ordre. Ma vision des choses était bien la bonne, puiqu'au retour j'ai acheté le Figaro et j'ai vu que le syndicat Alliance de la police demandait aux Français de se joindre à leur manifestation. Continuons l'aventure: j'ai fait le tour de la place par des rues adjacentes et je suis tombé sur un cordon de gendarmes avec qui j'ai pu discuter: l'un d'eux, en souriant, m'a dit qu'il avait lu le livre du général Soubelet (quel crime!). Finalement, je suis entré dans un restaurant à côté où j'ai mangé des moules frites en attendant que la manifestation se termine. L'intérêt, c'est que je pouvais ressortir par une porte qui me permettait de contourner le barrage et d'entrer sur la place. A un moment donné, la police a pris la relève à cet endroit et, eux, m'ont laissé entrer. J'ai pu rencontrer et discuter avec deux responsables Ile-de-France du syndicat Alliance, qui m'ont laissé leurs cartes. Ils m'ont dit des choses qui en disent long sur ce qui se passe. Je ne peux pas tout rapporter, mais disons qu'une police commandée aurait vite fait de rétablir l'ordre en France. Un général de la 2ème section de l'armée de terre m'a dit la même chose récemment.
Les responsabilités du gouvernement actuel, mais aussi des gouvernements précédents sont lourdes, très lourdes.
Ces 2 responsables de la police m'ont dit exactement ce que je m'attendais à entendre et qui correspond aux analyses de mon livre "Economie ou socialisme: il faut choisir" sur le profil des hommes et femmes politiques.
L'un des policiers a pris le titre de mon livre et le lira. Lui et son collègue me donneront leur avis sur la partie "Sécurité" de mon 2ème bouquin.
J'espère que l'ALS prendra sa place dans le redressement de la France avec tous ceux qui veulent sortir de l'ornière.

jeudi 12 mai 2016

PRIX CHARLEMAGNE

Le Président du Parlement européen, Monsieur Schulz,  a remis au Pape le prix Charlemagne. Monsieur Schulz doit mal connaître la vie de Charlemagne, car ce dernier, lui, a combattu les Sarazins, allant jusqu'à faire le siège de Saragosse en Espagne pour la reprendre aux Musulmans. Ayant échoué et à court de moyens, il avait dû se replier en-deçà des Pyrénées avec le fameux épisode de l'olifant (ou oliphant) de Roland. Au passage, vous remarqurez le nombre de Ganelon qui sévissent actuellement en Europe.
Toujours est-il que les fières dispositions anti-musulmanes de notre cher Charlemagne ne l'avaient pas empêché de rétablir sur son siège le pape Léon III, calomnié et injustement destitué, réfugié en loques à Aix la Chapelle, ce qui lui avait valu en retour d'être proclamé empereur par ce dernier.
En ce temps-là, comme durant les croisades ou pour Lépante, les Papes faisaient preuve d'un réalisme politique dont le Pape François n'arrive pas à la cheville.
A sa décharge, que vaut actuellement la classe politique européenne? Charlemagne est bien oublié!