lundi 2 novembre 2015

PETITES RETRAITES

Au moment où certains se pensaient hors d'atteinte, ils sont rejoints (ex-UMP ET PS) par le scandale monumental de l'imposition supplémentaire des petites retraites et pas avec le dos de la fourchette.
Les penseurs les plus pertinents du libéralisme n'hésitent pas à dire que le socialisme est associal.
Derrière cet apparent paradoxe se cache l'un des ressorts les plus profonds du système économique qui a entraîné la prospérité de l'Occident.
En effet, le régime socialiste, mais aussi les ex-UMP dans leurs mauvais jours (qui sont plus nombreux que leurs beaux jours), en accablants d'impôts les Français, que ce soit les entreprises, mais aussi les particuliers, torpille la croissance. En torpillant la croissance, ils torpillent la future base imposable, ce qui les conduit sans cesse à augmenter les taux d'imposition pour maintenir le montant global de l'impôt, surtout quand aucun gouvernement ne se préoccupe de réduire les nombreuses dépenses publiques souvent inutiles (cf. mon livre sur les dépenses publiques)
C'est le fameux effet LAFFER qui se résume par la célèbre formule: "Trop d'impôt tue l'impôt".
On commence par essorer les riches, puis les moins riches pour finir par les pauvres.
Dans cette profondeur de l'incompétence, de la bêtise et de la crasse s'exhale toute la puanteur des politiques qui se sont succédés depuis 40 ans, là se mesure toute leur ignominie.
Ceux qui nous ont abreuvé depuis plus de 40 ans de grandes phrases vantant le social sont tombés au plus profond de la bassesse en s'en prenant aux plus faibles de la société.
De plus, les lois sur le financement des partis politiques de 1990 et 1995, en transformant les hommes politiques en fonctionnaires, les ont de plus en plus déconnectés de la vie réelle.
Certes il fallait réduire la participation des entreprises au financement des partis politiques, mais pas quasiment la supprimer. Quant aux simples particuliers, si les partis vivaient davantage des cotisations, ils écouteraient sans doute davantage le peuple.
En attendant, le "gouvernement" rectifie in extremis le tir, mais espérons que le peuple saura se souvenir de la nature profondément viciée du système politique actuel.

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