Comme beaucoup le savent, les socialistes sont des maîtres de la dialectique. J'ai un peu planché là-dessus lors de mes (assez longues) études.
Beaucoup connaissent la dialectique hégélienne: thèse, antithèse, synthèse.
Les marxistes utilisent cette figure de style pour, en permanence, vous coller l'antithèse quand vous procédez à une affirmation (qui, en l'occurence, devient la thèse). Si vous parlez "entreprise", ils vont parler "exploitation", si vous parlez "immigration", ils vont parler "racisme", si vous parlez "clandestins", ils vont parler "pauvres hères", etc.., etc...
A chaque mot du vocabulaire de droite, ils vont opposer un mot "de gauche" qui va faire apparaître le mot de droite comme "nauséabond".
A titre personnel, pour le moment, je suis sorti de cette ornière redoutable pour ceux qui font leurs premières armes en n'utilisant qu'un nombre restreint de mots dont il est difficile de trouver une anithèse, à plus forte raison une antithèse "nauséabonde".
J'utilise les termes d'efficacité, de justice, de succès, de prospérité. Qui peut souhaiter l'inefficacité, l'injustice, l'échec, la misère?
Or ces mots appartiennent non seulement au vocabulaire de droite, mais aussi à l'ontologie de droite. Ils sont l'essence même de la droite, du moins le premier et les deux derniers. Or, vous savez que pour battre l'ennemi, il faut l'attirer sur son propre terrain. Sur les terrains de l'efficacité, du succès, de la prospérité, les socialistes seront toujours battus. Ce n'est qu'après une sérieuse rouste sur ce terrain que vous pouvez les amener sur le terrain de la justice, en leur démontrant qu'il ne peut pas y avoir de justice sans efficacité, CQFD (en partie l'objet de mon bouquin).
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