samedi 26 décembre 2015

POPULISME

Les échecs des centre-droits "couilles molles" européens ont deux conséquences possibles: soit l'émergence d'extrêmes-gauches ou la montée de partis dits d'extrême-droite.
La classe journalistique, formatée par des écoles sous l'emprise de l'UMPS, comme les IEP, les écoles normales sup lettres et les écoles de journalisme, raisonne ("résonne", comme aurait dit un de mes profs du secondaire) selon des normes et un vocabulaire établis, comme je l'explique dans mon bouquin, à la fin de la seconde guerre mondiale.
Tout ce qui est à droite de l'ex-UMP est fasciste, nazi et tutti quanti.
Il est vrai que Hitler et Mussolini auraient été dans la case Le Pen du test Lewino, Marine le Pen étant un peu plus à droite (portefeuille un peu à droite), car ses propositions de gauche sont pour moi avant tout tactiques.
J'ai écrit mon livre, car il existe à droite de la famille le Pen, une case "Hersant" qui représente la droite libérale, nationale et sociale, de loin la plus compétente, mais aussi la plus vilipendée, car, aux yeux de la bien-pensance, elle est à la fois fasciste et capitaliste.
Or cette famille de pensée et surtout d'action, car l'un ne va pas sans l'autre à ce niveau, est ce qu'il y a de plus compétent dans le pays. Elle est largement aux commandes dans le privé, ce qui a donné les grandes réussites de l'économie française, et partiellement dans les entreprises publiques.
En revanche, dans le monde politique, elle est victime du conglomérat mis en place en 1945 et la classe médiatique se garde bien de l'inviter sur ses antennes: si tout allait bien, la moitié des journalistes perdraient leur emploi et les "analystes de crises" seraient obligés de se trouver un autre job.
A la limite, l'existence de la famille le Pen est une aubaine pour les journalistes: en focalisant sur eux, on évite de parler d'autres gens qui, s'ils arrivaient au pouvoir, ne manqueraient pas de mettre bon ordre à tout cela.
Les journalistes se sont donc trouvé un os à ronger avec le "populisme", symbole de régimes qui eux aussi, après des succès initiaux, ont échoué dans le passé.
La position anti-européenne des "populistes" est plutôt démagogique puisque ce qui fait la différence, ce n'est pas Europe ou pas Europe, mais régime de Droite ou de gauche, compétence ou incompétence. Une Europe gouvernée par une Droite libérale, nationale et sociale serait riche et prospère et se garderait du grand remplacement.
Voilà la vérité, mais faut-il la dire?

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