Rajoy a échoué aux élections législatives espagnole de dimanche dernier. C'est un échec que je prévoyais depuis plusieurs mois suite à l'élection de Tsipras en Grèce.
Rajoy est une illustration de la "droite molle" qui gouverne certains pays d'Europe comme Samaras en Grèce avant Tsipras, Sarkozy avant Hollande ou même Merkel.
Cette droite molle, si elle prend toujours quelques mesures favorables aux entreprises par ci par là et si elle procède à quelques coupes budgétaires toujours insuffisantes, a pour caractéristique commune de ne pas s'attaquer à l'immigration.
Or comme le souligne Gérard Pince dont je suis en train de lire l'ouvrage "Les Français ruinés par l'immigration", l'immigration est une des principales causes de nos déficits budgétaires et sociaux.
L'arrêt de l'immigration est un élément nécessaire actuellement en Europe à la réussite de toute politique économique.
Dans le cas de l'Espagne, il faut tout de même faire preuve de mémoire plus que celle d'une cervelle de moineau: le prédécesseur de Rajoy, le socialiste Zapatero, que tout le monde semble avoir oublié, comme par hasard, avait régularisé dès son arrivée plus de 800 000 clandestins. C'est ce même Zapatero qui avait laissé l'Espagne en ruines, avec plus de 25% de chômeurs, plusieurs banques en faillite et une succession de cartons rouges de l'Union européenne pour déficits excessifs. Ce Zapatero avait lancé son pays, sans doute pour occuper ses immigrés, dans une politique keynésienne bâtisseuse absolument insensée, obligeant, par de multiples pressions, les banques, et notamment les caisses d'épargne aux ordres du pouvoir, à financer la construction de logements pour lesquels il n'y avait pas d'acheteurs.
La suite est connue et Rajoy avait recueilli un héritage désastreux: il faut le dire et le redire. En effet, les journaleux de merde de l'establishment interlope, qui s'évanouissent en extase devant Podemos, oublient de nous dire que ces robustes connards feraient encore pire que Zapatero.
Rajoy, pour emprunter la terminologie de mon livre, n'ayant pas suffisamment la tête à droite, est engagé dans une double impasse:
- Dans une sorte de fatalité d'alternance de ce qui, en Espagne, est comparable à l'ex-UMP et le PS (flanqué maintenant d'une extrême-gauche mélanchonienne), il ne se défend pas ou se défend maladroitement en n'osant pas dire suffisamment quel héritage de merde il avait reçu du socialiste Zapatero;
- Il n'a pas osé suffisamment réduire les dépenses publiques et n'a pas osé stopper l'immigration.
Toute l'Europe est plus ou moins atteinte par ce syndrome: les centre-droits au pouvoir, ne réussissant pas, discréditent la Droite.
C'est pourquoi j'ai créé l'ALS, pour tenter d'instaurer une vraie Droite qui, elle, réussira, parce qu'elle prendra les mesures que nécessite la situation.
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