jeudi 21 avril 2016

DRAGHI

Je viens d'entendre la fin de la conférence de presse de Mario Dragueur, le pésident de la BCE, sur BFM Business.
C'est pathétique!
D'abord, il nous parle de taux d'intérêt bas, alors que le plus grave, c'est la politique de quantitative easing, une politique de création monétaire par rachat par la BCE de titres publics, pour beaucoup pourris, détenus par les banques européennes.
Cette politique de QE a pour objet d'inonder le marché de liquidités pour relancer l'économie, alors qu'en son temps le prix Nobel d'économie Milton Friedmann avait montré que c'était impossible."On ne peut pas pousser un rocher avec une corde" avait-il coutume de dire.
Cette politique est également en contradiction avec la règle de Tinbergen, un prix Nobel d'économie hollandais, qui stipule qu'on ne peut pas poursuivre plus d'un objectif de politique économique avec un instrument de politique économique, en l'occurence ici la variable monétaire.
La mission de la BCE est de lutter, si nécessaire, contre l'inflation, et non pas contre la déflation.
La mission d'assurer la croissance relève des gouvernements, mais comme ils ne font pas leur boulot, notamment la France, on demande à Dragueur de sortir de ses prérogatives.
Dragueur est intelligent, mais il ne peut pas critiquer ceux qui l'ont si gracieusement nommé à ce poste. Il ne faut pas oublier que c'est sur l'insistance du nain (politique et économique) Sarkozy qu'il fut nommé contre un candidat allemand beaucoup plus rigoureux que lui.
C'est pathétique parce que notre Dragueur européen nous inonde de paroles inutiles, alors qu'il devrait crier à la face du monde que la relance, ce n'est pas son boulot, que le gros con de Ohl'Andouille devrait commencer à bosser au lieu d'aller faire son cirque dans la rue du même nom!
pierregodicheau@wanadoo.fr

vendredi 15 avril 2016

SOUBELET

Le général SOUBELET, général 4 étoiles de la gendarmerie, va être mis dans le cadre de réserve (ou à la retraite). C'est une conséquence logique de son attitude.
Comme je l'ai écrit dans mon livre "Economie ou socialisme: il faut choisir", quasiment aucun socialiste n'est capable de donner un ordre, sinon au niveau de caporal ou de sergent.
Donc les généraux sont dans la nature (c'était déjà le cas sous Sarkozy, d'ailleurs, cf. mon bouquin). Dans la gendarmerie, ils voient les faits sur le terrain, ils voient la criminalité et surtout la délinquance, mais ne reçoivent pas d'ordres du pouvoir politique  Alors, les meilleurs d'entre eux prennent des initiatives, quitte à se faire rabrouer vertement par la crapule socialiste, et voient que les juges roses ou rouges libèrent les délinquants à peine déférés devant eux. Soubelet n'a pas tenu: il a tout (ou presque tout) déballé. La crapule socialiste ne pouvait que le sanctionner, comme elle s'est déshonorée (si tant est qu'elle avait encore un honneur) en arrêtant le général Piquemal. Si nous arrivons au pouvoir, les généraux injustement sanctionnés devront être réhabilités et indemnisés, si possible aux frais de ceux qui les ont injustement sanctionnés.
pierregodicheau@wanadoo.fr

jeudi 14 avril 2016

NUIT DEBOUT

J'entends Brunet sur RMC au sujet de Nuit debout, place de la République..
C'est consternant. Bien sûr, on "libère la parole". Il faut dire qu'avec Hollande, il n'y a pas intérêt à la ramener!
Ces "jeunes", leur a-t-on dit que la France était en déficit commercial, en déficit des paiements, en déficits publics (Budget, Sécu, etc...)?
On leur ment, on ne leur dit pas la vérité.
On leur dirait que, oui, il va falloir se retrousser les manches, qu'il va falloir reconquérir des marchés extérieurs, qu'il va falloir restaurer la compétitivité des entreprises, que toutes les nouvelles idées susceptibles d'y contribuer seront prises en compte, de nombreux jeunes ne se sentiraient-ils pas mobilisés.
Ce dont a besoin le monde politique, ce sont de vrais leaders qui tirent tout le monde vers le haut, pas de petits politicards étriqués, plus préoccupés par leurs fromages que de se dévouer au service de leur pays.
Tout ce bla-bla de la place de la République, nous l'avons déjà entendu en mai 1968. Pour quel résultat? Une France envahie, une économie qui décline lentement, mais sûrement.
Tout cela mérite autre chose que ce bal des étourdis qui se prennent pour des intellectuels alors qu'ils n'ont même pas été sélectionnés pour entrer dans les facs. D'où les immenses désillusions face à la réalité.
Un niveau de vie nécessite du travail, de la compétence, des formations qui débouchent sur de réels emplois.
Les mensonges UMPS fabriquent des déçus, mais ne nous y trompons pas: les menteurs espèrent reproduire leurs mensonges aux prochaines élections!

mardi 12 avril 2016

QUANTITATIVE EASING

J'entendais encore ce matin sur BFM Business des allusions à la "quantitative easing" européenne. Comme très peu de gens comprennent l'économie, les gouvernants en profitent à fond!
Ils ont d'abord nommé Mario Dragueur à la tête de la BCE. Après l'"austère" Trichet, avec un Italien, on allait pouvoir y aller à fond!
Au début, il a joué les enfants bien sages, débitant ses sornettes apprises par coeur. Ensuite, le naturel a repris le dessus et il est maintenant dans la "cavalerie monétaire". Après le cavaleur Berlusconi, on a le cavalier Dragueur.
L'exemple vient de loin, puisqu'il copie les Etats-Unis. Depuis 8 ans, les USA font de la cavalerie monétaire, inondant le monde de liquidités qui, un jour ou l'autre, se retrouveront soit dans un gigantesque krach boursier, soit dans une inflation galopante. Dans tous les cas, le pouvoir d'achat des plus pauvres se trouvera laminé. Dans le cas de l'Europe, un facteur vient, selon moi, s'ajouter: les "migrants". L'argent qui est créé par la BCE sans contrepartie servra à amoindrir le pouvoir d'achat des Européens au profit des "migrants". Une partie de la monnaie supplémentaire créée ira vers les migrants via toutes sortes d'aides étatiques et ceci au détriment des autochtones puisque cette monnaie créée ne correspond pas à un supplément de biens et services produits.
Voilà pour l'entourloupe!
Je demande aux Français de se réveiller ne serait-ce qu'un petit peu: c'est votre oseille qui est en jeu. Toute politique monétaire laxiste se fait au détriment du peuple. Les riches, du moins les plus malins, ont des instruments financiers (voire l'or) pour se couvrir. Ils perdont des plumes mais, relativement, beaucoup moins que les pauvres, voire que la classe moyenne qui ne sait pas se couvrir.
Est-ce que nos gouvernants vont encore longtemps abuser de notre patience?
L'ALS est là pour mobiliser les hommes et les femmes de bonne volonté pour mettre fin aux abus, voire aux crimes de la soit-disant "élite dirigeante" que les médias nous resservent matin, midi et soir!

lundi 28 mars 2016

ISLAMOPHOBIE

Alors que l'islamisme tue en Europe (130 victimes à Paris, 31 à Bruxelles), Hollande et Valls ne trouvent rien de mieux que de lancer une vaste campagne médiatique contre l'islamophobie.
On serait islamophobe à moins. Pourquoi le gouvernement ne lancerait pas une campagne contre le racisme, anti-français ou anti-blanc ou anti-chrétien ou anti-judaïque?
Un gouvernement socialiste fait toujours les choses à l'envers: quand il faut encourager les entreprises pour favoriser la croissance, il les accable d'impôts et de charges, d'obligations sociales toujours plus contraignantes.
Quand il faudrait stopper l'immigration, il ouvre les vannes, quand il faudrait empêcher les djihadistes de revenir en France, il fait tout pour les y faire revenir, quand il faudrait fermer certaines mosquées où prêchent des imams va-t-en-guerre, il les fait protéger par l'armée, il fait arrêter le valeureux général Piquemal et laisse les gauchistes pro-immigration délinquants courir dans la nature, etc..., etc...
Oui, ce gouvernement fait tout à l'envers. Espérons que bientôt les électeurs français feront les choses à l'endroit et lui botteront sévèrement les fesses!

jeudi 24 mars 2016

MOLENBEEK

Les gouvernements belges, comme les gouvernements français successifs, ont laissé entrer, ces 40 dernières années, des millions d'immigrés dans leur pays, au nom d'un mondialisme exacerbé.
Ils récoltent comme nous les fruits de leur imprévoyance et de leur inconséquence.
"Gouverner, c'est prévoir". Vouloir remplacer la population d'un pays, même partiellement, ne peut avoir que des conséquences désastreuses.
Les cerveaux malades, que ce soit ceux qui nous ont gouvernés depuis 30 ans, que ce soit ceux qui les ont conseillés ou influencés, portent de grandes responsabilités dans les évènements actuels. Certains devront être jugés un jour ou l'autre. Faudra-t-il procéder à un nouveau "procès de Riom" pour juger ces responsables?

mercredi 2 mars 2016

SALON DE L'AGRICULTURE

Je suis allé hier au salon de l'Agriculture (sans toi Pierre Henri, malheureusement).
D'abord, à l'entrée, aux 3/4 le service d'ordre est d'origine immigrée. D'ici que le gouvernement ai fait pression auprès du comité d'organisation pour appliquer jusqu'à plus soif la "diversité".
Une fois entré, on s'aperçoit que notre France rurale a de beaux restes. De belles bêtes, des éleveurs amoureux et passionnés. Des stands régionaux qui montrent que, dans nos provinces, il y a encore des milliers de gens qui ont l'amour du métier chevillé au coeur.
Mais aussi, pour la première fois, quelques notes funèbres: plusieurs banderoles, écrites en blanc sur fond noir, auprès de bovins, signalant la détresse d'un certain nombre d'agriculteurs.
Pour moi, le modèle agricole des années 1960 -un propriétaire exploitant avec une ferme de 50 à 200 ha- est mort. Il faudra des fermes plus grandes avec des dirigeants plus qualifiés (au moins niveau ingénieur) et avec un certains nombre de salariés. J'en parle dans le chapitre "Agriculture" de mon futur bouquin.
Hollande, Valls et Le Foll se sont fait huer et ils l'ont bien mérité. Les socialistes ont toujours détesté les agriculteurs, petits capitalistes, mais capitalistes tout de même. Le rêve des socialistes est de réduire les agriculteurs à la dépendance, demandant toujours plus d'aides, ce qui les transforme en fonctionnaires qui passent de plus en plus de temps à remplir de la paperasse. De l'autre côté de la barrière, un ministère de l'Agriculture dont le nombre de fonctionnaires augmente, tandis que le nombre d'agriculteurs diminue.
Outre augmenter la taille des fermes et améliorer leur gouvernance, il faudra certainement revenir sur la fiscalité et les charges, tout en donnant moins de subventions. Il vaut mieux que les fermes soient dirigées par leurs cadres que par des fonctionnaires, ce qui évitera aussi beaucoup de paperasses inutiles. Quant aux normes environnementales, il vaut mieux en avoir moins, mais mieux appliquées.
Il faut éviter de se laisser abrutir par des émissions de radio et de télé, réalisées par des écolos-socialos qui ne cessent de jeter la suspicion sur les agriculteurs, contribuant à les acculer au suicide. Je connais ce milieu et je peux vous dire que les agriculteurs travaillent plus et mieux que les journalistes.
Il y a des problèmes: parlons-en, mais de façon raisonnée.